Bonjour,
dans ma famille nous avons une vieille grange aménagée en montagne (800m d’altitude). La rénovation a été faite « entre nous » et certaines imperfection ont été commises.
En particulier, il y a 25 ans, le toit côté nord a été refait car il y avait des problèmes de fuites/condensation (toit en tuile). Les « anciens » ont alors refait le toit en mettant dans cet ordre de l’extérieur à l’intérieur :
-une couverture en bac acier posée directement sur les latisses (sans aucun film de protection)
-de la laine de verre (25 à 30cm) entre les chevrons qui supportent les latisses (on suspecte qu’ils n’aient d’ailleurs pas remplacée la laine de verre, ce qui fait qu’elle a peut etre 40 ans… !).
-La présence d’un film pare-vapeur n’est pas certaine, si il existe c’est en dessous de la laine de verre.
Au bilan et vu la taille des latisses, il n’y a que genre 4 cm entre la laine de verre et les bacs aciers.
Or nous comptons rénover le toit pour traiter deux problèmes :
1) améliorer l’isolation du toit afin de réduire les factures de chauffage l’hiver.
2) Surtout : Lutter contre la condensation et assurer ainsi la durée de vie de la charpente car la condensation accélère le vieillissement : elle ne semble pas totalement HS mais est en moins bon état que l’autre coté non rénové et qui date d’il y a plus de 40 ans (de plus de l’eau s’infiltre parfois et on suspecte la condensation).
Quelle solution simple et efficace pouvons nous mettre en œuvre, sachant que nous ne sommes pas des pros et qu’on a pas trop de fric (genre budget matériel de peut être 3000 à 4000€ grand max pour une toiture d’environ 60m carré) ?
Perso j’ai pensé à :
– virer la laine de verre par l’intérieur de la maison
– inspecter et réparer les éléments détériores de la charpente (genre doubler latisses abimées), éventuellement changer un chevron, mais ceci nécessire de virer certains bacs aciers ce qui est déjà plus complexe (toit en hauteur et compétence limitée).
– Installer une isolation avec des plaques de polyuréthane (type PIR) donc qui possèdent un pare-vapeur intégré. Les plaques PIR seraient alors fixées depuis l’intérieur directement contre les chevrons.
– mettre du scotch étanche sur les jointures entre les plaques et boucher les trous éventuels avec de la mousse expensive.
Cette solution permet d’assurer au moins 15/20 cm d’espace entre les bac acier et les plaques PIR pour assurer une bonne ventilation.
J’en viens aux questions que je me pose :
=> Pensez vous que c’est globalement une bonne solution ? En particulier, n’y a t il pas une contre indication à utiliser du PIR sous bac acier ?
Les points clés du PIR sont pour moi : a priori se sera pas mangé par les rongeurs, très bonne efficacité thermique pour le froid, simple à installer.
=> Quelle épaisseur de PIR il faudrait ? Je pense que 10cm serait le gros minimum.
J’ai lu que le PIR n’était pas top pour isoler de la chaleur l’été, mais si on met une bonne épaisseur est ce que vous pensez que ça ira ?
=> Est il possible de mettre un produit anti-condensation sous les bac aciers, genre peinture spéciale histoire d’aider un peu à améliorer le tout ?
L’objectif est d’avoir un résultat significativement meilleurs que l’actuel en réduisant au max les couts (donc conservation des bac acier existant et sans avoir à refaire la charpente en dehors des traitements ponctuels). Je me dis que la charpente a tenue 25 ans ainsi, donc si on améliore bien ça règlera le risque de pourriture et de dégradation de la charpente.